Bonjour,
Je me présente, Tochenkov, né à Coptos la Belle. De passage dans la cité d’Abydos, je tombe, malgré les avertissements des « pirates » présents, dans la toile tendue par Isis59, dite la journaleuse. Elle me demanda alors, d’une voix enchanteresse, oui je dis bien qu’elle m’a envoûté, de relater mon expérience du jeu. Il s’agit bien sûr de mon avis que je ne généralise pas.
J’ai décidé de commencer par un résumé de mon parcours sur Egyptis. En attendant les festivités de Noël, je suis parti à la recherche d’un jeu en ligne amusant. Etant un passionné d’Egypte antique, je me suis directement inscrit à Egyptis. Malheureusement, j’ai dû passer un long séjour à la caserne car devant l’incertitude de pouvoir jouer pour des raisons matérielles (ordinateur problématique). Et donc, après 81 jours, comme au premier jour de l’inscription, je (re-)prends le contrôle du personnage et profite enfin de l’aventure égyptienne.
Vous allez beaucoup lire le terme aventure car je pense qu’Egyptis est avant tout une aventure par plusieurs de ses aspects.
Egyptis est un jeu qui permet une immersion quasi parfaite dans une Egypte antique, proposant un panel de libertés mais aussi de contraintes qui s’apparentent à celles de la vie réelle. Je précise bien « une Egypte antique » car ce n’est qu’une vision idyllique mais je comprends qu’Egyptis n’a pas une vocation sadochiste et ne cherche nullement à pénaliser arbitrairement les joueurs.
Selon mon avis, on peut diviser les personnages d’Egyptis en deux catégories, ceux qui ont la capacité de fournir des offres d’emploi sans régresser et l’autre catégorie, par « opposition » (ne voyez pas de ségrégation), correspondant à ceux qui ne peuvent fournir de travail.
On débute alors dans la peau d’un jeune fellah prêt à conquérir l’Égypte. Pour évoluer dans cette société virtuelle, il faut s’armer de patience, de persévérance, cela ne vous rappelle-t-il pas la vie réelle ? Mais je ne m’attarde pas sur cette partie de l’aventure car je pense que chacun est passé par là ^^ ou est du moins dans ce cas. Progressivement, nous nous hissons dans la société, il est temps d’investir dans un atelier, puis deux et ainsi de suite, on se retrouve à la tête d’un domaine qu’il nous faut alors gérer (offres d’emploi, vente au marché, stock, etc.). Nous sommes désormais dans la deuxième catégorie. Ces deux catégories indissociables forment un ensemble, un système dont l’équilibre dépend des échanges entre les parties.
Il existe un autre aspect que celui de la vie quotidienne, la dimension politique du jeu. Cette aventure, élections démocratiques et mandats, permet de révéler davantage notre personnalité. Il procure au concerné de véritables responsabilités. Personnellement, j’ai été récemment Vice et cette expérience m’a fait le plus grand bien, j’ai senti une évolution notamment au niveau du temps de jeu quotidien. Il ne s’agit plus de nourrir son personnage ou gérer son domaine, mais d’exercer une influence sur la cité (son marché, les taxes, etc.) et de manière indirecte sur Egyptis.
Pour finir, je n’oublie pas, à mon avis, l’aspect le plus importants, je parle évidemment de l’aventure humaine et sociale du jeu. J’ai découvert, un soir, la taverne et au cours de soirées chaleureuses, j’ai alors pris conscience de cette aventure humaine, derrière ces personnages virtuels il y a des personnes de chair. Nous jouons pour nous détendre d’une journée de travail, ou plus simplement passer de bons et inoubliables moments. Alors franchement, arrêtons les hostilités parce qu’un certain dit blanc et l’autre lui répond noir, cessons toute rivalité (voilà petite dédicace en passant). Des amitiés se créent. Que dire des « anciens » qui prêtent main forte au nouveau, à part les remercier pour leur participation à la convivialité du jeu.
Voilà les raisons pour lesquels j’ai continué à jouer. En fin de compte, je me suis attaché à cette atmosphère sympathique, ces joueurs sympathiques qui font d’Egyptis un jeu unique en son genre.